Quel est le pays où l’on travaille le moins ? Témoignages et avis

Quel est le pays où l’on travaille le moins ? Témoignages et avis

Lorsque l’on pense aux pays où travailler est synonyme de souplesse et de qualité de vie, certains noms reviennent souvent. Mais quel est réellement le pays où l’on travaille le moins et pourquoi ? Pour répondre à cette question, j’ai recueilli des témoignages authentiques qui dévoilent les réalités locales.

Avant de plonger dans les expériences personnelles, je vous invite à découvrir cet article sur le nombre moyen d’heures de travail par semaine pour mieux comprendre le contexte global.

Les Pays-Bas, champion de l’équilibre travail-vie personnelle

« Je travaille 26 heures par semaine, et cela me suffit largement pour vivre confortablement », confie Eva, 34 ans, consultante basée à Amsterdam. « Aux Pays-Bas, on privilégie énormément le temps partiel. Beaucoup de mes collègues travaillent quatre jours par semaine, et cela n’affecte ni nos carrières ni nos revenus à long terme. Et surtout, je vois mes enfants grandir. »

Il est frappant de constater que, selon Statistique Pays-Bas (CBS), près de 48 % des habitants étaient à temps partiel en 2021. Cela s’explique notamment par une culture de flexibilité où l’épanouissement personnel est placé au cœur des priorités.

« Ce qui m’a le plus surpris en venant vivre ici, c’est que personne ne reste au bureau après 17h. Les gens savent se débrancher, » raconte Tom, un expatrié britannique vivant à Rotterdam. « Ce n’est pas considéré comme un manque d’engagement, mais comme une preuve d’efficacité. »

Zoom sur la Scandinavie : moins d’heures, plus de résultats

« Travailler près de 28 heures par semaine nous laisse beaucoup de temps pour profiter de nos longues soirées d’été », explique Sanna, une graphiste basée à Helsinki. « Tout le pays participe à créer un environnement de travail sain : pauses obligatoires, télétravail étendu, et une vraie solidarité entre collègues. Je n’ai jamais été aussi productive de ma vie. »

La Finlande, avec ses 28,9 heures de travail par semaine en moyenne, ne mise pas uniquement sur la réduction d’heures mais aussi sur le bonheur au travail. Et cela fonctionne : depuis plusieurs années, ce pays est souvent désigné comme le plus heureux au monde d’après le Rapport mondial sur le bonheur.

Ressenti en France : aspiration au modèle nordique

« Nous sommes passés aux 35 heures en 2000, et maintenant tout le monde parle des 32 heures. Ce serait génial, » déclare Camille, une développeuse parisienne. « Mais parfois j’ai l’impression que ce genre de changement reste symbolique sans un vrai shift culturel. Travailler moins, oui, mais productivement et sans culpabilité, c’est l’idéal. »

La France, avec 30,7 heures de travail hebdomadaire en moyenne, se positionne bien dans les classements mais reste marquée par une dualité : un attachement à la réduction de la durée de travail, mais aussi une pression culturelle forte en entreprise, notamment dans certains secteurs compétitifs.

Travailler moins, mais mieux : quels enseignements ?

Ce qui ressort des témoignages et des données internationales, c’est qu’il ne suffit pas de réduire la durée de travail pour atteindre un équilibre. La clé réside aussi dans une meilleure organisation et une valorisation du bien-être. Aux Pays-Bas, une semaine de travail de seulement 26,7 heures ne signifie pas une baisse de performance : la productivité y reste excellente. En Scandinavie également, des horaires réduits sont accompagnés d’un soutien accru pour la santé mentale et familiale.

Perspectives pour l’avenir

Travailler moins sera-t-il la norme de demain dans davantage de pays ? En tout cas, ces témoignages prouvent que c’est possible sans compromettre ni le niveau de vie ni la performance. Pourquoi ne pas s’inspirer de ces modèles pour adopter un rythme de vie plus équilibré ? Peut-être que le chemin commence par des conversations plus ouvertes avec vos employeurs ou en testant des semaines de quatre jours dans certaines entreprises.

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