Le cheval de Przewalski, également connu sous le nom scientifique d’Equus ferus przewalskii, est souvent considéré comme le dernier cheval véritablement sauvage. Mais est-il toujours sauvage aujourd’hui ?
Le cheval de Przewalski est-il toujours sauvage
Habitat et population actuelle
Le cheval de Przewalski est principalement réintroduit dans les steppes de Mongolie et certaines réserves en Chine. En 2023, la population mondiale a atteint environ 2 000 individus, répartis entre environ 800 dans la nature et le reste en captivité. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cette espèce est toujours classée en danger critique d’extinction.
Conservation et programmes de réintroduction
Depuis les années 1990, plusieurs programmes de réintroduction ont été mis en place pour rétablir les populations sauvages. Des partenariats internationaux ont permis de relâcher plus de 300 chevaux dans leur habitat naturel. Une enquête menée en 2022 a montré une augmentation de 15 % de la population sauvage grâce à ces efforts. Pour en savoir plus sur l’histoire et la sauvegarde de cette espèce, consultez cet article détaillé.
Différences génétiques avec les chevaux domestiques
Genétiquement, le cheval de Przewalski présente 66 chromosomes, au contraire des 64 chromosomes des chevaux domestiques. Ces différences expliquent certaines spécificités comportementales et physiques, telles qu’une stature plus robuste et une résistance accrue aux conditions climatiques extrêmes.
Statut juridique et protection
Le cheval de Przewalski est protégé par plusieurs textes de loi internationaux, dont la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). En France, il est inscrit à l’annexe II de la Convention de Berne, assurant sa protection et la régulation de son commerce.
Impact des initiatives locales et internationales
Les initiatives locales, telles que la formation des gardes-frontières en Mongolie, ont réduit les menaces de braconnage de 30 % entre 2018 et 2023. Par ailleurs, les collaborations internationales ont permis de partager des ressources et des connaissances, augmentant ainsi l’efficacité des projets de conservation.