Pour les parents qui envisagent de demander à leur enfant de « donner la tétine au Père Noël », cette idée peut être une méthode ludique et symbolique pour aider un enfant à dire au revoir à cet objet de confort, souvent difficile à lâcher. Toutefois, comme le révèlent plusieurs témoignages authentiques, cette démarche doit être menée avec beaucoup de préparation, de bienveillance et en respectant le rythme de l’enfant.
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Des expériences variées, parfois surprenantes :
« Ma poulette, qui a fêté ses 4 ans le 17 décembre, a décidé de donner sa sucette au Père Noël… bien sûr, nous l’avions un peu préparée en limitant son utilisation à la sieste et au soir, mais c’est un vrai challenge. Hier soir, on a mis en place un verre de lait, une clémentine et un petit mot au Père Noël… Cependant la nuit a été très compliquée, et elle a fini par la réclamer en pleurs. On se donne encore du temps, ce n’est pas une course. » – Kimy.
L’importance de la motivation personnelle :
« Mon fils, en vacances, a décidé tout seul de jeter sa sucette à la poubelle. Ça n’a pas été évident, il nous l’a réclamée une fois. Mais en lui rappelant que c’était SA décision, ça a été géré rapidement et sans trop de larmes par la suite. Je crois vraiment que cette initiative doit venir de l’enfant pour que l’expérience soit positive. » – Greluchesteam.
Dans de nombreux témoignages, le succès semble lié au fait que l’enfant décide lui-même d’abandonner sa tétine, même si ce choix est encouragé par des adultes bienveillants.
Ne pas forcer, mais accompagner :
« Mes deux enfants, à 3 ans, ont donné leurs sucettes au Père Noël en les déposant directement dans le sapin. Les premières nuits ont été un peu plus compliquées, avec quelques pleurs, mais ils ont réussi à s’en passer. Le mot laissé par le Père Noël les a beaucoup aidés à franchir ce cap. » – Soline.
Pour certains enfants, ce rituel peut être transformé en un jeu ou une mise en scène magique. L’important est de souligner l’aspect « valorisation » : votre enfant grandit, et c’est une étape importante.
Quand cela ne fonctionne pas…
« Nous avons tenté le coup du Père Noël, mais ça a été un échec total. Le lendemain, notre fils pleurait en disant qu’il rendrait tous ses cadeaux pour récupérer sa tétine. Mon cœur s’est brisé et je la lui ai rendue sans hésiter. Quelques semaines après, il a décidé de s’en passer tout seul, sans qu’on ait besoin de lui imposer quoi que ce soit. » – Brook.
Ce témoignage montre que l’échec n’est pas un drame. Si votre enfant n’est pas prêt, ce n’est peut-être tout simplement pas encore le bon moment. Le respect de son rythme reste une priorité essentielle.
Nos conseils pour tenter l’expérience :
- Préparez l’enfant : Parlez-lui longtemps à l’avance de cette étape en expliquant que, comme il grandit, la tétine est un objet que le Père Noël pourrait « récupérer pour les plus petits ». Faites preuve de souplesse et d’écoute pendant cette phase.
- Créez un rituel : Laissez-lui un rôle actif (écrire une lettre, faire un petit paquet avec des décorations, choisir l’endroit où poser la tétine).
- Anticipez les pleurs : La première ou les deux premières nuits risquent d’être délicates. Prévoyez de rassurer votre enfant, de valoriser sa décision, et, si besoin, d’ajuster en laissant une « solution de repli » temporaire.
Et après ?
Si la transition est réussie, n’hésitez pas à féliciter sincèrement votre enfant ! Encouragez son effort en le récompensant par un petit cadeau symbolique ou un moment spécial en famille, comme l’ont fait certains parents avec succès :
« Moi, on m’a fait donner mon biberon au Père Noël, et j’ai reçu un super bol Mickey en échange ! Ça m’avait tellement marquée que je n’ai plus jamais bu de lait au biberon. » – Lupita.
Et si la tentative est trop difficile, ne vous culpabilisez pas. Comme le dit Renewkab :
« Le bon moment viendra. Ce sont souvent les enfants eux-mêmes qui, en grandissant, prennent naturellement leurs distances avec la tétine. »
En conclusion, même si le rituel du « donner la tétine au Père Noël » a fait ses preuves pour certains, gardez en tête que chaque enfant est unique, et son rythme doit être respecté pour que cette transition se vive dans la sérénité.